L'atelier d'écriture n°178- Moselle, Moselle, Ô toi Moselle

Publié le par victor

L'atelier d'écriture n°178- Moselle, Moselle, Ô toi Moselle

Dans quelques minutes, ce sera mon tour. Après plus de 27 heures d'entrainement, je vais passer la porte qui se présente devant moi, accéder au grand rideau rouge, puis au plateau. J'ai mon texte vissé dans la tête. Je sais exactement ce que je dois faire, ce que je dois dire, quand je dois le dire. Tout est millimétré, calculé pour qu'aucune faute ne soit débitée.

Une angoisse me tiraille, j'ai mal au ventre. J'ai peur d'avoir un trou de mémoire. De me tromper de paroles.

Ça y est, le narrateur annonce le titre de la pièce de théâtre, le stress monte.

"Moselle, Moselle, Ô toi Moselle"

Ça y est, on me tape dans le dos, et je m'élance.

Publié dans écriture

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
S
Ah la la, le trac qui monte, c'est à la fois grisant et paralysant. <br /> Tu as bien rendu ces sensations!
Répondre
L
Ah bien trouvé ! Je me suis reconnue dans ce court texte. ;)
Répondre
N
ah la la je le connais ce trac là ;) et je l'ai revécu rien qu'en lisant ton texte !
Répondre
A
Idée originale !
Répondre
A
Les coulisses et le trac. toujours un certain décalage dans tes textes que j'aime beaucoup.<br /> Bonne idée et bien traité :)
Répondre