Bazmaru et la fille du vent de Maëlle Fierpied, la critique

Publié le par victor

Résumé : Aéris à toujours vécu et grandi dans un Seazoo. C'est là qu'elle a appris à parler, à marcher, elle y a embrassé son premier garçon puis elle est morte en venant à la rencontre d'un garçon bleu qui parlait à des dauphins. Pour la sauver, le garçon en question à dû utiliser Pounamu, une pierre qui l’a dotée de branchies. Sauf que Aéris veut s'en débarrasser. Pour cela, elle va devoir suivre Bazmaru à travers l'océan...

Introduction : Ce roman m'a agréablement surpris...

Commentaire : Quand j'ai lu la quatrième de couverture de ce livre, j'ai tout de suite pensé : "Elle va devoir suivre Bazmaru... Ce livre va donc relater leur périple". En fait, leur voyage n'occupe que la moitié du livre et non sa totalité. La plantation du décor n'occupe que les 70-80 pages je dirais. Le temps de la mort puis de la résurrection de la fille et c'est parti pour un périple magnifique. L'auteure nous transporte véritablement dans son univers. Son écriture est légère, réaliste et poétique. Tellement réaliste que j'ai même pensé à un moment qu'un homme bleu aux cheveux verts toquant devant chez moi avec une pierre précieuse dans la main serait banal. Un voyage maritime très poétique avec lots de dauphins et autres animaux merveilleux... Là aussi l'auteure fait très fort niveau descriptions car au cours de ma lecture, j'ai très bien reconnu le canal de Panama qui est décrit ici comme rempli de détritus et très pollué... Je trouve d'ailleurs que le livre tout entier porte un message: Arrêtez de polluer l'océan, cela cause des dizaines de morts animales. Que ce soit les tortues, les baleines... Il faut à tout prix la protéger! Faites attention à l'environnement, sinon les conséquences pourraient être catastrophiques. Ensuite quand leur voyage fût arrivé à son terme, j'ai encore été plus ébloui par les descriptions. Je ne suis pas sûr d'avoir vu un seul paragraphe descriptif à partir de ce moment précis. En quelques mots ou en une comparaison, l'auteur nous offre un descriptif très précis des lieux où se trouvent Bazmaru et Aéris ainsi qu'un portrait très précis des indigènes. Le seul petit bémol que je trouve dans ce roman est l'alternance des personnages. Je m'explique. Au début du livre, la narration est faite par Bazmaru puis par Aéris, puis par Bazmaru et ainsi de suite... jusqu'au moment du voyage où Aéris nous conte son périple puis Maëlle Fierpied se concentre sur elle jusqu'à la fin du roman. Je trouve cela dommage car j'aurais bien aimé avoir le point de vue de Bazmaru, pour qui cette chevauchée à travers l'océan n'est qu'une banalité. Je pense que cette lecture est un coup de coeur... L'œuvre est juste magnifique. L'auteure nous transporte dans ce monde merveilleux avec facilité... Sublime.

Bazmaru et la fille du vent de Maëlle Fierpied, la critique
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